RANGIROA



Nous n’avons jamais eté aussi content de repartir naviguer, après ces 5 jours de mouillage plus qu’inconfortable de Makatea.
C’est après 18h de navigation très agréable où Tao filait à plus de 7 nœuds (obliger même de le ralentir pour arriver à la bonne heure à la passe) que nous nous pointons devant Tiputa , la passe la plus à l’est de Rangiroa.
Voilà notre première passe des tuomotus. Il est 6h du matin le mercredi 2 ocotbre.
Tout le monde nous a mis en garde sur le passage des passes qui peuvent s’avérer très dangereuse  si tu n’es pas à la bonne heure.
Heureusement à Makatea un des catamarans que l’on a croisé nous a donné un fameux tableaux Excel qui calcule l’heure des marée de plusieurs atolls des tuomotus, et qui prend en compte les paramètres de vent et de houle qu’il y a eu les jours précédent.
Nous sommes un peu en avance par rapport à l’étale mais avec un courant entrant d’après ce fameux tableau des marées.
Olivier prend les jumelles ça à l’air calme dans la passe, alors nous nous lançons.
Nous jetons l’ancre 45 min plus tard sans encombre du coté ouest de la passe pas loin de l’hôtel Kia Ora.

Première passe validée !
Et nous sommes accueillis par Ubi qui arrive en annexe avec une baguette de pain fraichement achetée.
Le mouillage est calme , que c’est bon ! Mais Ubi nous a dit qu’avec du vent de sud-est ça pouvait bien bouger. Heureusement c’est du nord qui est annoncé pour quelques jours car nous avons besoin de repos.
Notre escapade à Makatea nous a vraiment fatigués, on le ressentira bien les jours suivants.
Après un bon petit déjeuner et un bref repos nous descendons à terre, les enfants eux on bien dormi pendant la navigation alors ils sont en forme ; Et surtout ils veulent aller voir les copains sur Ubi.
Petite déception pour les loulous car quand on passe par leur bateau ils sont en train de faire l’école.
Nous allons du coup sur la plage faire un petit plouf pas désagréable.


Au retour nous laissons les enfants une petite heure sur Ubi le temps de faire à manger.
Et ensuite nous partons pour une grosse sieste !
En fin de journée on retournera sur la plage pour se baigner et faire une petite connexion internet via l’hôtel (c’est Ubi qui nous a donné le mot de passe, chut !!! )

Notre connexion 3G qui n’existe pas ici est très faible. Mais nous arrivons quand même à envoyer du texte.
Bref la connexion de l’hôtel est plutôt de bon augure surtout pour mettre à jour le blog !
Nous ferons la connaissance de Jeremy et Ludivine qui sont venu se baigner à la plage avec les deux enfants. Zia se trouvera un nouveau petit copain Ineco qui a le même âge qu’elle.
Ils viennent d’arriver sur lîle pour 2 ans elle est professeur au collège.
Ils habitent une maison juste derrière la plage. Encore une rencontre très sympa.
Nous rentrons au bateau au coucher du soleil. La fatigue pointe le bout de son nez . Une bonne nuit tranquille nous attend.
Le lendemain nous nous remettons à l’ecole, mais la motivation des troupes n’y est pas. On insiste car il faut reprendre un rythme. Ce qui nous fera aussi rester ici sans bouger. Même si on nous tente d’aller voir le lagon bleu qui est à quelques milles au sud ouest car la météo est plus que calme.
L’ambiance à bord ne bat pas son fort , la fatigue s’est installée, la vie tous ensemble dans ce petit espace est parfois difficile.
Je me remets en question sur mes capacités à être à la hauteur sur la pédagogie.
Le capitaine, monsieur patience ne l’est plus, bref passage nuageux sur Tao. Et pourtant dehors il fait un temps de rêve pas de vent et un soleil radieux.
On profite pour faire pas mal de snorkelling notamment à l’aquarium (endroit nommé ainsi pas loin de la passe par l’abondance de poissons)



J’aurai aimé faire une plongée bouteille car Rangiroa est réputée pour ça. Mais un mauvais rhume m’en empêche.
3 jours viennent de passer école (tant bien que mal) , snorkelling, petit repas avec Ubi ( on avait des crabes de cocotiers à partager !) lecture, repos….

Le weekend est là on recroise Jeremy sur la plage qui nous propose d’aller chez eux pour se doucher et faire une machine ! Quelle aubaine (on pourra laver nos draps !)
Ils ont passé plus d’un an à voyager dans un camion et ils savent à quelle point laver le linge est une vrai corvée
Ils sont adorables, les enfants sont contents de pouvoir jouer dans un grand espace avec des nouveaux jeux. On restera diner chez eux.



Le lendemain ils nous invitent à faire un pique nique sur la plage avec d’autres de leur amis.


La météo va changer d’ici mardi, le vent de sud est va revenir il fait envisager de changer de mouillage. On voit avec Ubi qui a le même programme et le besoin de se poser aussi.
On profite pour faire un peu d’avitaillement avant de partir car le village et les magasins se situent au nord là où l’on est.Le reste de l’atoll n’est pas habité ou presque pas.
Rangiroa  est le 2ème atoll le plus grand du monde( 75km d’est en ouest et 25km du nord au sud), son lagon est si grand qu’il pourrait contenir l’île de Tahiti.

L’avitaillement fut succins, rien ne pousse ici, fruits et légumes sont importés des autres îles. Mais là il n’y a pas eu de bateau du coup niet !
On fera avec ce qu’ils nous restent. Par contre nous avons pu acheter des poissons  et une salade ! Youpi,(merci encore à Jeremy qui nous a permis de faire la tourner des magasins en voiture !)
Sur les conseils de Jean ( Escampette) on commence par aller à Tapuaa vers le sud est, chez Didier.
Avec le vent d’annoncer on a des doutes sur la protection mais on tente quand même.
Petite navigation de 3 heures au moteur car pas de vent.


Nous jetons l’ancre devant la fameuse maison de Didier et sa femme Turia. Maison faites de bric et de broc  qui a juste un toit pour s’abriter, les murs sont des bâches roulées .Devant la maison du coprah sèche sous un toit à raz le sol.

Autour rien si ce n’est une cocoteraie.
Nous descendons leur dire bonjour. On fait la connaissance de Juliette la truie.

Ils nous racontent qu’ils vivent ici depuis 10 ans. Ils sont bien loin de tout. Ils gagnent leur vie avec le coprah. Ce qui leur permet d’aller se ravitailler de temps en temps au village en riz, sao, farine. Sinon ils vivent de poisson, coquillage et autres produit de la mer qu’ils vont chercher sur le platier de l’autre côté.


D’ailleurs Didier propose à Olivier d’aller chercher des langoustes ce soir.
Ubi nous rejoins, Mike est ravi de cette proposition de pêche à la langouste.

Après un petit apéro sur Ubi et un bol de pate. Les 2 capitaines retrouvent à 20h Didier sur la plage. Ils partent équipés de frontales, de gants et de chaussures pour l’expédition.
Didier les emmènent sur le platier coté océan ou ils marchent avec de l’eau jusqu’aux genou  à la recherche des langoustes qu’ils attrapent à la main.

Ils reviendront vers minuit enchantés de leur expérience avec une dizaine de langouste plus ou moins grosses ! et quelques coquillages.





Le lendemain le vent se lève avec la pluie. Après une petite marche sous la pluie on décide de quitter le mouillage qui devient inconfortable.  Dommage on serait bien resté encore un peu pour partager d’autres moments avec Didier et Turia.
Il est 10h du matin nous partons en direction d’Otepipi ou nous serons plus abrités. Ils annoncent plus de 20nds on a espoir de faire un peu de planche et de kite pour Ubi.
On trouve un mouillage parfait sans houle derrière une petite langue de terre. C’est magnifique et on s’aperçoit que nous avons laisser la pluie derrière nous.

Le soir c’est langouste party à bord de Tao.


On restera 4j jours dans ce mouillage idyllique. Juste envie de prendre son temps. Au programme école, couture, baignade, petite balade, cueillette de coco, bricolage sur le bateau, cuisine, repas et partie de cartes avec les copains….On se requinque.

 



















couture
beewrap 


                           




Et finalement pas assez de vent  pour faire de la planche.
Le créneau météo pour partir sur Fakarava pointe le bout de son nez.
Nous sommes le dimanche 13 octobre , nous quittons Otepipi pour rejoindre le village prêt de la passe de Tiputa.
Nous décidons de partir lundi midi avec un stop à Toau pour être en fin de semaine sur Fakarava et fin prêt pour l’arriver de Marie, Arnaud and family le 21 octobre.

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