Tikehau et Rangi again

Petite navigation de 60 milles pour rejoindre Tikehau. Nous mouillerons juste à l’entrée de la passe car il est déjà tard. Mouillage très jolis devant des maisons de pêcheurs. Il y a déjà pas mal de bateaux

depart de Rangi avec le linge qui séche!

on pose pendant la nav!

passe de Tikehau

On fait un petit plouf pour se rafraîchir et là nos voisins viennent discuter avec nous. Ils habitaient en Nouvelle Caledonie avant et en sont partis en bateau en 2006 pour faire un tour du monde en passant par l’Asie, l’Afrique et puis Panama et depuis ils sont posés en polynesie. Encore une rencontre très sympathique.

Dommage qu’on n’est pas eu le temps de se connaître d’avantage car le lendemain on a du changer de mouillage pour récupérer les amis qui arrivaient en avion pour le week end.

En se levant le matin nous avons trouvé nos cales remplies d’eau douce. Nous avons pris un peu de retard pour tous aspirer. Nous ne savons pas d’ou ça vient, peut être du desal !

Bon il faut lever l’encre les copains doivent atterrir à 10h, direction le village.

Pendant que je vais récupérer les copains Olivier finit de sécher les fonds de cales et recherche la fuite.

On decide de pique niquer sur la plage pour le laisser tranquille.

Il ne trouvera rien…. On remet la recherche à plus tard car avec tous le monde à bord ce n’est pas jouable et il n’y a plus d’eau pour le moment.

Petite après midi tranquille la météo n’est pas exceptionnelle, il y a quelques passages de grains. On reserve une plongée pour le lendemain matin . Olivier veut bien garder encore les enfants !!!

Cette nuit je décide de dormir dans le carré car Mael et Zia se sont endormis dans notre cabine.Quand on a du monde à bord les enfants laissent leur cabines aux invités.

On se couche un peu tard et là vers 2h du matin je me fait réveillée par une douleur dans le pouce. Au début la tête dans le brouillard je ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe et commence à masser mon pouce , mais la douleur s’accentue très vite et irradie jusqu’à l’épaule. Il me semble sentir quelque chose qui me court sur l’autre bras. Je me lève d’un bond, allume la lumière et réveille Olivier.

Je ne vois rien même sur mon pouce, juste qu’il commence un peu à gonfler et cette douleur qui devient intenable. Elodie se réveille aussi et me dis d’après ce que je lui décris que c’est cent pieds( un scolopendre) . Etonnés avec Olivier on se demande comment c’est possible d’avoir ça à bord !!  Olivier cherche un peu partout dans l’espoir de le retrouver. Moi je continue à douiller et Elodie me dit de faire chauffer de l’eau . même si c’est un peu tard ça me soulagera bien. On etait complètement dans le déni avec Olivier , se disant que ce n’etait pas possible d’avoir ça à bord. Sauf s’il est venu avec les copains dans leur sac !

Bref on finit par se rendormir et je me fais une potion magique avec des huiles essentielles pour calmer la douleur et éviter que ça s’infecte.

Puis vient l’heure de se lever pour la plongée. On part avec Elodie , Antoine (son chéri ) et moi même, laissant encore Olivier a son triste sort avec 4 enfants.

1ere plongée magnifique avec les raies mantas où elles viennent se faire nettoyer. 2eme plongées sur le récif extérieur de la passe : très poissonneux, notamment plein de bec de canne que l’on mangera d’ailleurs au repas !!! et un requin marteau ! Wahouu

Bon pour Olivier se ne fut pas la même, des enfants qui n’écoutent rien, gros pétage de plombs. La fatigue aussi avec tout ce monde à bord commence à se faire sentir aussi.

L'apres midi on descend tous à terre pour faire une petite balade avec des vélos jusqu’à une magnifique plage.

Le soir on se couche tous de bonheur fatigués de cette journée . Une petite angoisse du scolopendre

Le lendemain on lève l’ancre vers 7h vers le motu ou les rais manta se font nettoyer pour que tout le monde puisse profiter de ce spectacle magique . C’est juste à 1H de moteur.

Nous sommes les 1^er sur le site, pas encore de bateau de plongés.

C’est magique , les enfants aussi sont émerveillés .

Ensuite de retour au village car les copains reprennent l’avion vers 14h. Petit snack tous ensemble avant leur départ. Encore un chouette week end.

Nous retournons à bord et levons l’ancre pour aller mouiller à la passe car le mouillage ici n’est pas super avec la météo du moment. Nous avons besoin de calme et de repos .

Chacun retrouve sa cabine. On dort comme des bébés.

Le lendemain Olivier veut continuer sa recherche de la fuite d’eau. Mais le programme est un peu pertubé par la découverte du cent pieds dans le carré en rangeant le lycra de Zia !! En le voyant je suis tetanisé et hurle pour qu’Olivier rapplique. Forcement il a le temps de se cacher sous les coussins. Je réalise que c’est bien ça qui m’a piqué.

On vide tout le carré , on ouvre et vide tous les coffres, les enfants ont peur. Après plus d’une heure de recherche on ne trouve rien.

Olivier décide de continuer seul et de s’occuper de la fameuse fuite et moi je pars en kayak avec les enfants pour se changer les idées.

Pour finir, la fuite fut trouvée et réparée ( c’était bien un tuyau du desal pincé). Et le cent pieds fut découvert en prenant une serviette pour se sécher après notre petit tour en kayak. Nous voilà tous soulagé.

Nous restons encore une journée de plus ici pour attendre Ilo qui nous rejoint avec Catherine à bord.

peche du soir

 La météo annonce de l’est assez fort . Nous envisageons alors de changer de mouillage le lendemain de leur arrivé. Les enfants sont ravis de retrouver Catherine et Christian.

Nous traverserons ensemble le lagon de Tikehau, cap à l’Est., pour se mettre à l’abri prêt du jardin d’Eden.

Le jardin d’Eden est une communauté chrétienne qui vit en autarcie en cultivant leur fruits et légumes, en élevant poules et cochons et en produisant du miel.

vanille

D’ailleurs nous profiterons pour leur acheter quelques légumes et œufs.

jardin d'Eden

acerola

Nous nous poserons  3 jours dans ce petit coin de paradis, isolé de toutes connexion même du réseau téléphonique. On profitera bien d’Ilo . Les enfants voulaient faire l’école avec Catherine ( super ça !) , nager avec eux , manger avec eux…..

Nous irons aussi passé une journée du coté du motu aux oiseaux sur Ilo.

Nous décidons de retourner au village une fois que le vent s’est calmé. Nous refaisons un point météo , un peu d’approvisionnement mais très succins car l’epicerie n’est pas très achalandé.

le temps se gate

Nous voulions aller sur Ahe mais le vent n’est pas favorable Du coup nous choisissons de retourner sur Rangiroa  pour aller plus à l’est toujours en vu des Marquises .

Mais aussi pour faire un bon plein et surtout avoir aussi une bonne connexion afin de donner un peu des news.

Ilo fera de même et la belle surprise c’est qu’Ubi est à Rangiroa .

reveillé par le moteur direction rangi

Papa joue avec les enfants pendant les nav!

Ceci nous même au lundi 11 novembre.

Nous retrouvons Jeremy , Ludivine et leur enfants qui habitent à Rangi et avec qui nous avions sympathisé lors de notre 1^er passage. Toujours aussi adorables et serviables.

Ce devait être une petite escale mais la météo en a décidé autrement.

Après 3j de vent de sud est assez fort avec beaucoup de houle au mouillage et des mauvaises nuits  Le vent s’est complément calmé en fin de semaine pour tourner au nord ou l’on est super bien protegé.

Nous avons bien occupé tous ses jours avec la connaissance de nouveau bateau, Flip-Flop des canadiens ( avec 2 grands enfants )que l’on devrait croiser encore aux Marquises et Estran des  belges avec 3 enfants à bord.

Avec Ubi réuni nous étions assez nombreux pour se faire des bonnes parties de foot sur la plage.

tentative !

Il y a aussi Sulian (notre voisin de ponton ) qui est là et qui va lui aussi aller aux Marquises

C’est chouette de toutes ses rencontres.

Pour finir nous restons ici 1 semaine. Du coup nous avons pu profiter de l’avitaillement en fruit grâce au passage de l’Aranui, au plus grand bonheur des enfants qui font le plein de mangues !!

Le capitaine ne cesse de regarder la météo qui est très instable . Mais la conclusion à l’heure où j’écris c’est bien en départ mardi 19 novembre pour route direct vers les Marquises.

Entre 5 et 6j de navigation en fonction de la météo rencontré avec une option de s’arrêter sur un atoll en chemin si le vent n’est pas favorable.

Petite rectification du programme.

Nous avons organisé à la dernière minute un petit repas sur Estran car ils avaient déjà tous les enfants à bord pour une chasse aux trésors de fin d’après midi. On savait que le temps devait se gâter , pluie et vent du nord un peu plus fort. Pas de problème nous étions abrité au mouillage.

Nous finissons notre repas, Ubi, Tao réuni sur Estran avec les enfants nous étions 14 à bord quand la pluie et le vent du sud se mettent à se lever .

LA soirée qui commençait tranquillement a terminé en cacahuète pour ne pas dire cauchemar car pour finir tout finit bien.

Je résume : le vent du sud avec la houle se lève, plus de 25nds . Les hommes filent voir Ubi et Tao et vérifier l’ancrage. L’abordage n’est pas facile avec la houle. Nous observons ça de loin avec Nathalie. Moi je ne me sens pas de revenir au bateau avec les petits, manœuvre risquée à mon gout. Surtout quand on voit Olivier qui a du faire un saut énorme de l’annexe pour monter à bord.

Ils reviennent confiant, juste notre main de fer qui a lâché quand ils étaient à bord.

Mais notre annexe a mal été accroché( ce n’est pas pour l’accuser mais plutôt pour en rire c’est Mike de Ubi qui a fait le nœud… petit souvenir de leur annexe perdu).

Avec chance ils la récupèrent rapidement elle se dirigeait vers l’hôtel et les patates ( car avec cette orientation là nous sommes cul à la terre).

Et la arrive le pire, on avait envisagé de faire dormir les enfants à bord d’Estran c’était plus sur. J’étais en bas avec Zia quand on entend un gros bruit. Je pensais que c’etait la chaine sur une patate car le mouillage en est truffé !

Puis Oscar ( le capitaine d’Estran ) hurle dans le cockpit : un Hamel sur nous ! C’etait le bateau de Sulian qui avait décroché !

Il dormait , on hurle pour qu’il démarre le moteur car après avoir percuté Estran il se dirigeait droit sur l’hôtel !!!

Les gars avec les annexes vont l’aider, un monte à bord , et là ils s’aperçoivent que c’est la chaine qui à casser donc plus de mouillage !

Heureusement il y avait un corps mort de libre pour des bateaux de charter.

Pour raccourcir, Sulian est mis en sécurité sur le corps mort mais dans la précipitation est tombé sur l’épaule est s’est bien abimé la coiffe ( petit diagnostique du lendemain). Très embêtant car il navigue seul !

J’ai dormi à bord avec les enfants de Ubi et les notre. Olivier et Ubi parents sont retournés à bord .

Et le lendemain , on a passé la matinée à démêler les ancres de chacun dans les patates car on a fait un tour complet dans la nuit. Pour la notre se fut très compliqué, on a du utilisé un bloc de plongé !

Sulian a retrouvé son ancre et le reste de chaine, c’etait une soudure de maillon qui a laché.

Ce fut un beau moment d’entraide et de partage. Estran est celui qui a eu le plus de casse mais s’en sort bien avec tout le balcon avant tordu et un petit pète sur la coque sans gravité.

Nous nous remettons de tous ça et partons peut être demain mais on verra bien ou car la météo est très capricieuse !!