Depart des Marquises

Nous sommes le dimanche 22 mars. Nous quittons définitivement les Marquises direction Raroia aux Tuamotus. Nous avons 390 milles à parcourir dans une météo plus que calme…


Les 1eres vingt quatre heures glissent toutes seules, génois et grand voile dehors avec un vent  de travers on avance à 6nds, la mer est calme.

Nous décidons de dire au revoir aux Marquises avec les enfants en réalisant une carte des iles Marquises.





On échange nos coup de cœur, nos moments préférés, une page du voyage se tourne.
Le vent faiblit malheureusement comme prévu dès le deuxième jour. Un petit rythme tranquille s’installe à bord. Nous ne sommes pas secoués !
Confection de crêpes, atelier bananes séchées car nous en avons beaucoup déjà bien mures. La météo est parfaite pour faire ça.
 

 



Le capitaine essaie de faire avancer le bateau comme il peut. On est vent arrière, la grand voile ne tient plus on l’affale et on reste avec le génois tangoné. Ce n’est pas folichon, 2nds…




Nous mettons le moteur pour la 2ème nuit, histoire d’avancer un peu… Le lendemain nous sortons le spi. Grande première, car c’est un spi que l’on a pris juste avant de partir et nous n’avons pas eu l’occasion de l’essayer encore. On ne prend pas trop de risque avec 5nds de vent.

En tout cas, nous avons réussi à le tenir toute la journée et avancer à 3nds ! On finit par ressortir le génois et la grand voile à l’approche de la nuit.
ça décoiffe!!
Nous remettrons un peu le moteur pour nous faire avancer.
En même temps nous ne sommes pas pressés,, c’est le confinement alors on est tout aussi bien tranquille en mer, personne ne nous embête.
Ne voyant pas les milles avancer et la jauge de gasoil descendre, nous décidons une nuit de se laisser à la dérive sur un lac… On dort tous comme des bébés , il n’y a personne. Un grain nous réveille, du vent chouette, on ressort les voiles.

 

apéro jeux

petit moment tranquille

Pour finir nous mettrons 6jours pour arriver à Raroia. Nous passerons une nuit devant l’atoll pour attendre la bonne heure pour passer la passe.
Les bateaux copains (Pukeko et Temptations) nous attendent au nord est de l’atoll . Il faut encore une bonne heure pour les retrouver après avoir passé la passe.
Le matin nous nous présentons devant la passe avec les quelques informations que l’on nous a donné mais le courant sortant est encore bien trop fort.
Entre temps nous essayons d’avoir des renseignements sur le magasin du village car les copains et nous aussi avons besoin de se ravitailler. C’est la police qui nous contactera par VHF pour qu’on remplisse un formulaire d’arrivée. Car le confinement étant en vigueur nous sommes obligés de nous signaler. J’avoue qu’après l’expérience de Fatu Hiva une petite inquiétude se présente. Mais pour finir, nous avons un accueil charmant par VHF ; Nous pouvons aller mouiller au nord car nous sommes bien mieux protégé que devant le village et  si besoin venir se ravitailler.
Nous profitons pour lui demander l’heure de l’étale du courant il nous dit plutôt vers 13-14h.
Nous continuons à attendre devant la passe mais le courant semble toujours aussi fort.
Vers 14h Olivier décide de se lancer car il nous reste encore à traverser le lagon.
C’est la pire passe que nous ayons franchi ! Nous n’avançons pas, la vitesse oscille entre 0 et 0,5nds ! Nous nous faisons secouer dans un bon mascaré, le capitaine garde son sang froid. Moi je regarde la terre est m’inquiète de ne pas avancer… Nous ne sommes pas tout à fait face au vent, je sors un peu de génois pour aider un peu.
Nous finissons par y arriver, au bout d’un heure pour faire 600m ! Quel soulagement.
Nous arriverons juste à temps avant que la lueur du jour disparaisse pour jeter l’ancre, nos amis étaient là en annexe pour nous indiquer un mouillage sans trop de patate, merci !
Nous voilà ancrés à Raroia le 28 mars 2020 et ça pour un bon moment….

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